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Shorts, Ward, Hayes,… que donnent les anciens du Paris Basketball dans leurs nouveaux clubs ?

Où en sont les anciens du Paris Basketball ?(crédits photo : AS Monaco basket / Panathinaïkos BC / Olympiacos BC)

Au terme d’une saison mémorable marquée par des playoffs inédits, le Paris Basketball a vu ses héros s’exiler vers les quatre coins de l’Europe. Après un peu plus d’un mois, que donnent les anciens du club de la capitale dans leurs nouveaux clubs ? Tour d’horizon.

La nostalgie a de quoi nous envahir. Ce Paris Basketball 2024-2025 avait tout d’un conte de fées, écrit par un groupe unique que l’été est venu séparer. Comme un groupe de potes du lycée où, après le bac, chacun part de son côté rejoindre une fac prestigieuse. Eux, ils ont choisi le Pana, l’Olympiakos, le Fener, Monaco,… que des cadors de l’EuroLeague.

Après leur épopée, les guerriers parisiens sont partis exporter leur folie dans tous les monuments européens, tentant de se fondre dans leur nouveau décor. Mais les fortunes sont diverses. L’heure est venue de prendre des nouvelles.

1/ Ça se passe plutôt bien pour eux…

TYSON WARD, Olympiakos
« L’impression qu’il est là depuis des années »

Il faut croire que Tyson Ward plutôt un bon sens de l’adaptation. Après avoir performé dans la folie du Paris Basketball, l’ailier s’est mué en parfait soldat dans le si exigeant Bartzokas-ball. Une impressionnante mue. « Il est là depuis deux mois, mais il donne l’impression de faire partie de l’équipe depuis des années. Il est encore meilleur que ce qu’on attendait », nous éclaire Konstantinos Melayess, qui suit au quotidien l’Olympiakos pour la chaîne TV grecque Sport 24.

À peine arrivé au Pirée, Tyson Ward a déjà la préférence de Georgios Bartzokas pour être le titulaire à l’aile sur ce début de saison. Outre un dernier match sans contre le Partizan lors de la dernière journée, le mythique technicien grec lui donne plus de 20 minutes par match, et le laisse sur le terrain pour les money-times chauds. Contre le Maccabi, il était un artisan majeur du come-back impossible ; face à Monaco, Vezenkov le servait pour prendre le shoot pour la prolongation : sans succès malheureusement. « Il a dû mal à être régulier au shoot, mais en général il shoote assez bien. En tout cas, il met de l’énergie sur le terrain. Il aide beaucoup en défense, capable de s’occuper de joueurs sur plusieurs postes différents », nous décrit Konstantinos Melayess. Pas de doute, ils ont reçu le bon Tyson Ward.

Tyson Ward fait l’unanimité au Pirée.
(crédits photo : Olympiacos BC)

Comme à son habitude, il contribue sur tous les aspects du jeu au sein d’un Olympiakos qui performe comme prévu dans ce début de saison (4e avec 6v. pour 3d.).  « Il s’intègre bien, c’est un bon fit pour l’équipe. Il s’entend bien avec Bartzokas, il s’entend bien avec ses coéquipiers. Tout le monde parle de lui en bien au club », conclut notre confrère grec. En rejoignant un prétendant au titre, l’ex-Parisien est passé dans une autre dimension, et s’est mis à la hauteur de son nouveau maillot. Le rêve se poursuit. On dirait même : tous les rêves sont permis.

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-25 : 26mn, 11pts (59% à 2pts, 33% à 3pts), 5rbds, 1,3pds, pour 11,3 d’éval
Avec Olympiakos en 2025-2026 : 20mn, 7,4pts (52% à 2pts, 25% à 3pts), 3,2 rbds, 2,7pds, pour 9,2 d’éval

COLLIN MALCOLM, Hapoël Tel-Aviv
« Le même qu’à Paris »

Surprendre toute l’EuroLeague avec un club rookie, Collin Malcolm connaissait déjà la recette. Parti exporter ses talents vers un nouveau champion d’EuroCup, l’ailier reste fidèle à lui-même avec un début de saison en trombe. « À l’Hapoël Tel-Aviv, on voit le même Collin Malcolm qu’à Paris, commence par nous affirmer, rassurant, Arie Livnat, journaliste proche du club pour le quotidien Hareetz. C’est un joueur solide qui joue pour l’équipe, qui fait tout ce dont l’équipe a besoin. »

Là non plus, pas d’erreur de livraison, on parle du même Collin Malcolm. Solide titulaire dans l’une des équipes en forme de ce début de saison (3e avec 7v. pour 2d.) l’ailier en profite pour légèrement augmenter ses statistiques. Responsabilisé en attaque par séquence, il s’est offert un premier carton contre le Partizan avec une pointe à 17 points.

« C’est l’un des meilleurs joueurs de l’équipe, poursuit le journaliste israélien. Itoudis est un entraîneur très exigeant, Donc toutes les minutes qu’ils donnent à Malcolm sont une preuve qu’il apprécie son effort. »

En souvenir de l’épopée parisienne, Collin Malcolm en profite pour mettre toutes ses qualités athlétiques forgées dans la capitale au service de son équipe. « Il est l’un des meilleurs défenseur de l’effectif, nous livre notre confrère, après les premiers matchs. C’est un bon rebondeur pour un ailier et l’Hapoël en a besoin car c’est une équipe qui connait quelques difficultés sur ce secteur. » Il connait le chemin des playoffs, à lui d’entourer Micic pour conduire l’Hapoël vers des phases finales inédites.

[à lire sur le sujet : « On vise le Final Four » : l’Hapoël Tel-Aviv, un petit nouveau aux ambitions de géant]

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-2025 : 19mn, 7,7pts (55% à 2pts, 33% à 3pts), 2,5rbds, 1,2 pds, pour 7,2 d’éval
Avec l’Hapoël Tel-Aviv en 2025-2026 : 25mn, 7,9pts (68% à 2pts, 52% à 3pts), 3,7rbds, 1,7pds, pour 11,3 d’éval.

MAODO LÔ, Zalgiris Kaunas
Dans le feu du Zalgiris

Dans le sillage de Sylvain Francisco, Maodo Lô poursuit son œuvre de maître artificier. Il continue, d’équipe en équipe, de montrer qu’il n’y a peut-être pas meilleur sixième homme en Europe. Fraîchement auréolé d’un titre de champion d’Europe avec la Mannschaft, il est venu compléter une ligne arrière de feu au Zalgiris, entre notre Frenchy et l’expérimenté Nigel Williams-Goss. Et l’étincelle a pris : mèche après mèche, l’Allemand enquille les points en sortie de banc, comme ce 23 octobre en Catalogne où il atteignait la vingtaine pour corriger le Barça.

Comme sous le maillot de Paris, Maodo Lô est venu inscrire 20 points sur le parquet du Barça pour repartir avec la victoire.
(crédits photo : EuroLeague)

De quoi enflammer la Zalgirio Arena et toute l’EuroLeague avec. Après neuf journées, Kaunas s’invite tout en haut de l’EuroLeague avec un bilan de 7 victoires pour 2 défaites. Encore un peu irrégulier dans son apport, Maodo Lô est là pour prendre le relais lorsque ses prédécesseurs sont en galère. Là pour rallumer la flamme si ’Cisco ou NWG tendent à refroidir. Et jusqu’à présent, ce rôle, il le tient parfaitement.

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-2025 : 17mn, 10 pts (58% à 2pts, 33% à 3pts), 2,1pds pour 8 d’éval
Avec le Zalgiris en 2025-2026 : 19mn, 9,1pts (33% à 2pts, 53% à 3pts), 2,6pds pour 8,6 d’éval

2/ Ça se passe un peu moins bien pour eux…

TJ SHORTS, Panathinaïkos
Le jour et la nuit

À Athènes, la lumière est pour la légende Kostas Sloukas, pour le MVP Kendrick Nunn. Derrière, TJ Shorts n’est plus que l’ombre de lui-même sur ce début de saison. Comme un symbole, le 31 octobre dernier sur le parquet de Monaco, face à qui il avait offert le titre de champion de France à Paris quatre mois plus tôt, le meneur de poche finissait la soirée à 0 point, le regard dans le vide depuis le banc. « Je suis triste pour lui, nous confie Laurent Sciarra, aux commentaires pour TV Monaco ce soir-là. C’est un autre joueur. Ce n’est pas celui qui, l’année dernière, n’avait peur de rien. Il traverse un désert de confiance. »

De troisième au classement MVP à troisième option à son poste, TJ Shorts ramasse les miettes qu’Ataman lui donne. D’ailleurs, le coach turc ne manquait pas d’allumer sa recrue, le match d’après, après une nouvelle déroute contre l’Etoile Rouge de Belgrade. « Je suis insatisfait à 90% de la performance de Shorts. C’est peut-être notre faute, peut-être la sienne…Mais la vérité est que nous n’avons pas obtenu de lui la performance que nous attendions jusqu’à présent. » 

Inoffensif sur le terrain, fantomatique, Shorts a vu ses statistiques se diviser par deux, par trois, sur ce début de saison. « Il sort de quatre saisons où il était le général. Est-ce qu’il est vraiment compatible avec ce Panathinaïkos ? se questionne Sciarra. Ataman ne lui fait pas de cadeau. La saison peut être longue pour lui. »

Du rêve au cauchemar. C’est dans une situation bien délicate que se trouve ce génie de la balle orange. Nous avions la télé la saison dernière, nous savons quel magie repose dans ses mains. Des souhaits plus que des rumeurs évoquent un retour à Paris. Toujours est-il que ce mardi, TJ Shorts sera bien présent sur un parquet de la capitale, celui de Bercy, pour affronter son club de cœur sous sa tunique verte. Des retrouvailles qui s’annoncent déchirante. De quoi peut-être lui donner des idées.

[à lire sur le sujet : TJ Shorts le grand : chronique d’une saison au paradis au Paris Basketball]

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-2025 : 27mn, 19pts (52% à 2pts, 36% à 3pts), 2,6rbds, 7,3 pds, pour 22,8 d’éval.
Avec le Panathinaïkos en 2025-2026 : 15mn, 6,1pts (46% à 2pts, 20% à 3pts), 0,8rbds, 2,7pds, pour 5,9 d’éval.

« TJ Shorts traverse un désert de confiance »
(crédits photo : EuroLeague)

KEVARRIUS HAYES, AS Monaco
Un système pas fait pour lui ?

« C’est compliqué, très compliqué », réagit d’abord Laurent Sciarra, aujourd’hui consultant pour TV Monaco, lorsque nous l’interrogeons sur le début de saison de Kevarrius Hayes. « À Monaco, je ne le trouve pas dans un système qui le met en valeur », continue l’ancien meneur de l’équipe de France.

Loin de la folie parisienne, l’intérieur peine à trouver son rôle au sein d’une Roca Team au secteur intérieur fortement ammoidrie à l’intersaison. Jaiteh, Papagiannis et Motiejunas partis, Kevarrius Hayes doit donc s’occuper du poste 5 monégasque en seule compagnie de Daniel Theis. Une lourde tâche, que le pivot tente d’accomplir, mais avec difficultés tant le style du Rocher contraste avec celui de la capitale. « À Paris, il était extraordinaire. À Monaco il ne s’y retrouve pas. Lui, par ses qualités, il a besoin que ça court, qu’il y ait beaucoup de possessions. »

L’adaptation prend du temps, mais les derniers signaux sont plus que positifs. Lors de la 8e journée contre le Panathinaïkos, « ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu ferrailler comme ça. Il était dans le combat ». Dans la foulée de cette victoire retentissante contre les Verts, il jouait les premiers rôles pour ramener Monaco dans le match face au Maccabi. « Il te sort un contre monstrueux, il va te chercher des rebonds offensif, te mettre une claquette. Il est intense, a la mentalité underdog. C’est l’histoire de sa carrière. »

Deux performances encourageantes que Monaco espère comme le lancement de sa saison pour le pivot. Deux performances qui reflètent sa dimension de guerrier, si précieuse dans la Roca Team. « Mais je trouve qu’on peut faire encore plus avec lui. Il fait des choses que pas grand monde n’oserait faire. Il a un bon shoot, qu’on sous-utilise. Et malheureusement, je ne vois pas Spanoulis lui dessiner des systèmes. Il a un rôle un peu obscur à Monaco. Pourtant c’est un garçon qui a besoin de sentir qu’on a confiance en lui. Avec ces deux derniers matchs peut-être que cette confiance commence à venir », conclut Laurent Sciarra, tout en prudence.

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-2025 : 20mn, 6,5pts, 4,6rbds, pour 9 d’éval
Avec Monaco en 2025-2026 : 17mn, 4,7pts, 2,3rbds, pour 3,8 d’éval

MIKAËL JANTUNEN, Fenerbahçe
Encore des repères à prendre

Son Fenerbahçe, il le voulait. La saison dernière, l’épopée parisienne de Mikaël Jantunen avait été quelque peu entâchée par une fin de campagne en demi-teinte, notamment lors des playoffs contre ce même club stambouliote avec qui l’affaire était déjà conclue, racontait-on. Aujourd’hui, fini les histoires : maintenant que le maillot jaune et bleu est sur ses épaules, le Finlandais doit s’activer.

Au sein d’un Fener balbutiant (13e avec 4v. pour 5d.), et sur un poste encore marqué par le souvenir de Nigel Hayes-Davis, le MVP du dernier Final Four parti cet été en NBA, la mission de Jantunen n’est pas simple. Le Finlandais se cherche encore. Son coach aussi. Sarunas Jasikevicius avance encore à tâtons quant à l’utilisation de son nouvel ailier fort. Le temps de jeu oscillent beaucoup pour le moment. Seul certitude : Jantunen est bien dans les plans du technicien lituanien, en témoigne, jusque-là, sa place de titulaire sur le poste 4.

Mikaël Jantunen connait quelques difficultés sur ce début de saison, à l’image du derby d’Istanbul où il est resté muet au scoring.
(crédits photo : EuroLeague)

Une légère baisse statistique est à noter, rien d’anormal alors qu’on rejoint un champion en titre, mais les chiffres cachent une grosse irrégularité dans l’impact. Outre deux belles perfs à souligner contre l’étoile Rouge et le Bayern (15 pts à chaque match), l’apport est quasi nul. Surtout, l’ancien parisien peine à trouver la mire, avec des pourcentages en berne. Sans doute à mettre sur le compte de l’adaptation.

Après une saison de rêve dans la capitale, Mikaël Jantunen partait des étoiles dans les yeux pour rejoindre un champion en titre guidé par un Saras au sommet de son art. Finalement, la route sera un peu plus sinueuse que prévu. Laissons le temps faire les choses

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-2025 : 25mn, 7,5 pts (63% à 2pts, 39% à 3pts), 4,8rbds 9,5 d’éval
Avec le Fenerbahçe en 2025-2026 : 19mn, 5,3pts (33% à 2pts et 39% à 3pts), 3,3rbds, et 4,9 d’éval

LEON KRATZER, Bayern Munich
L’EuroLeague depuis le banc

Il faisait son retour à l’Adidas Arena lors de la dernière journée, recevant hommage et bague comme il se doit. Rentré au pays, Leon Kratzer se contente de quelques minutes par-ci par-là au sein d’un Bayern bien décidé, avec ses armes, à jouer les troubles-fête dans cette EuroLeague (10e avec 5v. pour 4d.).

Déjà avec un temps de jeu réduit à Paris en fin de saison dernière, l’ex-déménageur n’a pas la confiance absolue de Gordon Herbert et n’est pas encore totalement intégré à la rotation. Il n’a dépassé qu’une seule fois la barre des dix minutes et doit se contenter d’un petit panier inscrit contre le Zalgiris sur les neuf premières journées. Pour le moment, c’est en Bundesliga qu’il entretient ses sensations, avec un rôle plus affirmé en sortie de banc (près de 18 minutes par match pour 3 points et 6,8 rebonds).

Le point stat’ :
Avec Paris en 2024-2025 : 10mn, 0,6pt, 2,4rbds pour 0,1 d’éval
Avec le Bayern en 2025-2026 : 6mn, 0,3pt, 1,1rbd, pour -0,9 d’éval

Tags : Paris

Raphaël Habrard

Journaliste pour EuroLeague France. Fan de l'Olympiakos et de Mathias Lessort. Fan de l'Asvel et des clubs français qui marchent bien en EuroLeague. T'façon le basket c'est de l'art.

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