Après une saison de folie, le héros parisien TJ Shorts quitte la capitale pour rejoindre le mythique Panathinaïkos. Une saison de rêve qui restera gravée dans nos mémoires. Chronique d’une campagne immense, pour un joueur immense.
Le 15 octobre dernier à Bercy, lorsque il s’avance, EuroCup sous le bras, pour checker le capitaine du Panathinaïkos Kostas Sloukas, personne ne se doutait de l’avenir. Pourtant, le Grec, qui s’était présenté à lui l’EuroLeague sur l’épaule, se dit sûrement devant le show qui suivit, que pour regagner ce trophée il vaudrait mieux avoir ce joueur avec soi que contre soi. Le géant athénien était à terre ce soir-là. C’était la première victoire en EuroLeague du Paris Basketball de TJ Shorts. La première d’un nombre bien plus grand que ce que le public attendait.
Dans les travées de l’Accor Arena ce soir-là, ces chers Dimitris Giannakopoulos et Ergin Ataman devaient sûrement prendre des notes, et le retour à l’OAKA Arena, cinq mois plus tard, confirma leur intuition. Lors d’une nouvelle victoire parisienne, TJ avait choqué le public athénien avec une performance d’exception, frôlant un historique triple-double : 20 points, 14 passes décisives et 9 rebonds. MVP j’ai dit. La saison prochaine, il découvrira le Panathinaïkos, mais croyez-moi le Panathinaïkos le connaît déjà.
De toute façon, les grands d’Europe, il les a tous choqués. 28 points et la victoire sur le parquet de Monaco en octobre, 24 puntos et la victoria sur le parquet du Barça en novembre, et 21 βαθμοί et la νίκη sur le parquet de l’Olympiakos pour clore cette incroyable série de dix victoires d’affilée en décembre dernier… Puis il y eut cette masterclasse d’avril contre le Real Madrid, lorsque ses 23 points et 9 passes décisives envoyaient Paris en Playoffs d’EuroLeague. Historique. Enfin, en guise de dernier baroud d’honneur, il inscrivait 29 points dans l’ultime match de la série contre le futur champion Fenerbahçe. Tombé les armes à la main.
À croire que, peu importe comment se déroulait la possession, le ballon qui quittait ses mains finirait toujours par trouver la ficelle.
Quelle chance avons-nous eu de voir, à Paris, un tel joueur briller sur la plus grande scène européenne. Quelle fierté de voir un homme être dans la course au MVP avec un maillot portant le drapeau bleu-blanc-rouge dans le dos.
TJ, tu as fait rayonner notre capitale dans toute l’Europe.
Aujourd’hui, tu rejoins l’Olympe, mais pour nous tu étais déjà au sommet. Merci pour tout TJ.
TJ Shorts le grand, TJ Shorts l’immense.
Mais ne parlons pas d’un général sans ses soldats : Tyson, Mikael, Kevarrius. Merci pour tout les gars, une page se tourne mais cette page-là, on prendra plaisir à la relire. La suite de l’histoire s’écrit avec Nadir, Yak et les autres.
À très bientôt sur les parquets d’EuroLeague.