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« Je pourrai me servir de ce match pour le reste de la saison » : TJ Shorts, un retour à Paris pour retrouver sa magie

(crédits photo : EuroLeague)

[Depuis Bercy]

Le roi retrouvait son royaume. TJ Shorts revenait en terres parisiennes ce mardi, repartant de la capitale avec la victoire. Et une bonne dose de confiance. Récit de la soirée.

Après avoir tant fait gagner le Paris Basketball par le passé, ce mardi soir, TJ Shorts l’a fait perdre. Décisif comme au bon vieux temps, c’est bien le meneur qui redonnait l’avantage à son Pana dans les dernières minutes, avant de faire danser son ami Nadir Hifi à mi-distance, puis de conclure l’affaire sur la ligne. Avec 13 points et 6 passes décisives, marqué par son savoir-faire clutch, le héros d’antan frustrait son public parisien chéri, mais lui montrait aussi qu’il avait conservé toute sa magie. Peut-être le plus beau message qu’il pouvait envoyer à la capitale.

En début de soirée, la légende recevait l’hommage mérité : une bague, l’ovation du public à la présentation, des chants de MVP à son passage sur la ligne. En retour, il offrait à l’assistance ses actions de classe dont il a le secret. On a retrouvé TJ Shorts, à croire qu’il était resté à Paris…

RETOUR A PARIS ET RETOUR DE LA CONFIANCE

Quoi de mieux pour se relancer que le décor de Bercy, un théâtre qui lui avait si bien réussi il y a un an, lorsqu’il était le protagoniste d’une victoire éclatante contre ce Pana dont il porte le costume aujourd’hui ?

Car visiblement, TJ avait conservé tous ses repères sur les planches parisiennes. Titularisé par Ataman pour la 3e fois de la saison, le désormais lutin vert soignait son entrée en scène, inscrivant le premier panier de la rencontre. Un classique auquel on assistait bien volontiers. « Forcément, c’est une date qui était entourée sur le calendrier dès le début de l’année, nous confiait l’intéressé après la rencontre. On savait que ce serait émouvant, que ce serait une grande soirée. Quand j’ai vu ce premier tir rentrer, le gros de la pression est retombé. Je me suis dit : ‘’Maintenant je peux jouer mon basket’’. Ce premier panier m’a libéré. »

Sur ces premières minutes, la légende locale jouait un rôle qu’on lui connaissait bien : celui de leader. A force de passes décisives, de shoot mi-distance, de course intenses et d’encouragement distribués ça et là pour ses compères.

« GAGNER LA CONFIANCE D’ATAMAN EST IMPORTANT »

Seulement spectateur pour les monologues successifs de Kenneth Faried, Kostas Sloukas et Kendrick Nunn, TJ refaisait bien son apparition pour le dénouement. Ataman daignait enfin le laisser réciter son basket au moment opportun. Au moment qui convient aux acteurs de cette trempe. « Paris est la ville où il a grandi en tant que joueur d’EuroLeague. Ce soir, il a montré ce qu’on attendait de lui. Il a un bon potentiel », commentait le coach turc dans les couloirs de Bercy, à propos de son meneur, quelques jours après l’avoir descendu publiquement.

Et l’Américain jouait les premiers rôles dans cette victoire athénienne dessinée dans le money-time. « Être capable de bien jouer et continuer de gagner la confiance d’Ataman est important, avouait le héros de la soirée. Et aujourd’hui, c’est un autre petit pas que j’ai fait en ce sens. Maintenant j’espère que je pourrai continuer sur cette voie. Je pourrai me servir de ce match pour le reste de la saison »

En face, Hifi, Ayayi, Ouattara, Herrera, ont tout tenté pour donner la réplique et faire vaciller l’adversaire, restant même a hauteur jusqu’au milieu du dernier quart. Mais Paris n’échappait pas au destin funeste d’une quatrième défaite de suite en Europe.

Ce soir, TJ Shorts a brillé sous le maillot du Pana, dans son style parisien. Non sans émotions. « Entendre des chants de MVP pour moi, c’était bizarre, racontait TJ. J’essayais de n’y pas faire attention pour rester concentré mais parfois tu ne peux pas ne pas entendre. Je suis très reconnaissant pour tout ce que j’ai pu vivre ici. J’étais focus tout le match. J’attendrai de rentrer à l’hôtel pour réaliser. » C’est là à Paris, que TJ avait commencé à écrire sa légende européenne. C’est peut-être à Paris qu’il a pleinement commencé, aussi, sa nouvelle aventure chez le géant d’Europe qu’est le Panathinaikos. Souhaitons-le pour lui.

Raphaël Habrard

Journaliste pour EuroLeague France. Fan de l'Olympiakos et de Mathias Lessort. Fan de l'Asvel et des clubs français qui marchent bien en EuroLeague. T'façon le basket c'est de l'art.

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