Web Design

Your content goes here. Edit or remove this text inline.

Logo Design

Your content goes here. Edit or remove this text inline.

Web Development

Your content goes here. Edit or remove this text inline.

White Labeling

Your content goes here. Edit or remove this text inline.

VIEW ALL SERVICES 

« C’est Rodrigue le parrain de tout ça » : les coulisses de l’insolite French Connection de l’Anadolu Efes

(crédits photos : Anadolu Efes)

Quatre Français réunis sous le même maillot : c’est le pari fou qu’a réalisé l’Anadolu Efes au dernier mercato, en recrutant Isaïa Cordinier et Brice Dessert pour entourer Vincent Poirier et Rodrigue Beaubois. Une véritable « French connection » à l’autre bout du continent. Nos expatriés racontent.

Le quatrième club français de cette EuroLeague pourrait-on dire. À Istanbul, située à presque 3 000 kilomètres de Paris, quatre Français se sont réunis pour conquérir l’Europe. Rodrigue Beaubois, Vincent Poirier, Isaïa Cordinier et Brice Dessert unis sous une même bannière. Comme un signe, celle-ci est ornée de bleu, de blanc et de rouge. Oui, l’Anadolu Efes fait honneur à ses couleurs.

 « C’est toujours cool d’avoir des compatriotes autour de soi, de pouvoir jouer et passer la journée avec des Français », nous raconte Vincent Poirier. Le pivot parisien, qui avait connu cette même situation au Real Madrid lors de la campagne 2022-2023 aux côtés de Fabien Causeur, Guerschon Yabusele et Petr Cornélie, jubile de retrouver cette sensation unique. « J’avais eu une très bonne expérience au Real. C’est cool d’exporter les Français à l’étranger. En général, ça fonctionne bien, on a une bonne réputation », en rigole l’intérieur, blessé pour l’instant, mais qui entend retrouver ses compatriotes sur le parquet en janvier. Isaïa Cordinier, lui, découvre avec joie ce sentiment : « C’est cool de jouer avec des Français à l’étranger ! »

Rodrigue Beaubois, sous le maillot de l’Anadolu Efes pour sa 8e saison, vice-capitaine du club, le « parrain », le « daron » (crédits photo : Anadolu Efes)

« C’EST VINCENT QUI M’A RECRUTÉ »

Cette French Connection à l’autre bout de l’Europe n’a rien d’un hasard. Déjà, au mercato 2024, la recrue Vincent Poirier avait été conforté dans son choix par ce bon Rodrigue Beaubois, au club depuis 2018, qu’il avait côtoyé quelques années plus tôt du côté de Baskonia. « Quand j’ai eu l’offre de l’Efes, c’est le premier que j’ai eu au téléphone pour savoir comment était le club. En fait, c’est Rodrigue le parrain de tout. C’est le plus ancien en âge et puis il est là depuis pas mal d’années maintenant, il connaît bien la maison », nous retrace le pivot. Neuf mois après la venue du Francilien aux côtés du Guadeloupéen, l’Anadolu Efes retrouvait ainsi la joie des Playoffs après deux années de disette. De quoi donner plus d’idées encore au management turc…

« Le GM m’a rapidement demandé d’appeler Isaïa… »

Vincent poirier

« J’avais dit au GM que s’il avait besoin d’un coup de main dans l’été, que j’appelle quelqu’un, il pouvait compter sur moi, nous livre alors Vincent Poirier. Et Il m’a rapidement demandé d’appeler Isaïa… » Ni une, ni deux, l’ailier en fin de contrat avec la Virtus Bologne choisit d’exporter ses talents à Istanbul. « On peut dire que c’est Vincent qui m’a recruté oui, nous confirme avec le sourire Isaïa Cordinier. Pendant l’été, d’autres français voulaient aussi voir ce que je faisais et essayer de connecter les talents. Mais l’Anadolu Efes est le club qui m’avait montré le plus d’intérêt. » Comme par hasard. Et Vincent Poirier, derrière tout ça, de reprendre tout fier de son coup de pouce : « C’était avec plaisir ! »

Mais alors qu’on pensait tenir nos trois mousquetaires stambouliotes, la fin du mercato estival venait nous apporter un d’Artagnan en la personne de Brice Dessert. Venu à l’autre bout de l’Europe vivre sa première expérience à l’étranger de sa carrière, l’ancien de la SIG avait donc tout pour se sentir à la maison. « Je l’ai un peu pris sous mon aile pour lui faire découvrir le monde de l’EuroLeague. Lui donner les conseils qu’on me donnait quand j’étais plus jeune », nous confie Vincent Poirier.

QUATRE FRANÇAIS : « LA RECETTE POUR GAGNER l’EUROLEAGUE »

Autour de Rodrigue Beaubois, « le daron de la famille », la délégation tricolore vit ainsi sa petite vie sur les bords du Bosphore, faisant résonner la langue de Molière dans les couloirs du Basketball Development Center. « Je te cache pas que les autres on s’en fiche un peu, nous raconte avec une pointe d’humour Vincent Poirier. Si on veut parler français entre nous, on parle français. Et s’il y a quelqu’un que ça soûle, et bien il retourne s’entraîner ! »

« On a un coach qui a de l’ambition, qui veut produire du jeu » (crédits photo : Anadolu Efes)

Pour le 50e anniversaire du club, l’Anadolu Efes n’a pas fait les choses à moitié, entourant son clan tricolore d’un casting 5 étoiles au dernier mercato. Quelques signatures de choix, comme Jordan Loyd, Nick Weiler-Babb, PJ Dozier, Georgios Papagiannis ou encore Kai Jones, pour se réinviter à la table des favoris au titre final. « On a un nouveau coach (Igor Kokoskov) qui a de l’ambition, qui veut produire du jeu, nous dévoile Isaïa Cordinier. Je suis très excité de ce qu’on pourra faire. Je pense qu’on sera une équipe très versatile, et c’est ça qui fera notre force. » Et le management compte fort sur sa « French touch », en guise d’ingrédient secret. « La recette pour gagner l’EuroLeague, c’est d’avoir quatre Français, reprend l’ailier avec un sourire en coin, en référence au Real de Causeur, Yabusele, Poirier et Cornélie, sacré en 2023. Là on est quatre, donc on verra bien. »

Bien placé pour en causer, Vincent Poirier fait pourtant preuve de plus de prudence. « Il y a beaucoup de très bonnes équipes. On va y aller étape par étape. Il faut d’abord se qualifier en Playoffs, ensuite faire le Final Four. Au Final Four tout peut arriver. Le principal c’est d’y arriver. »

C’est qu’entre un Monaco et ses guerriers tricolores, un Olympiakos et ses trois Frenchies – Fournier, Fall et Ntilikina – et un Pana à la maison emmené par Lessort,… avec l’Anadolu, le dernier carré pourrait potentiellement prendre un accent bien français en mai prochain.  Mais d’ici-là, la route est encore longue. Et avant de retrouver le toit de l’Europe, nos mousquetaires auront pour première mission, déjà, de reprendre le trône d’Istanbul après le règne du Fenerbahçe.

Raphaël Habrard

Journaliste pour EuroLeague France et chroniqueur pour Basket le Mag. Fan de l'Olympiakos et de Mathias Lessort. Fan de l'Asvel et des clubs français qui marchent bien en EuroLeague. T'façon le basket c'est de l'art.

Vous pourriez aussi aimer

Dossier ELF

Interviews

Les français

Fantasy : comment jouer ?

Fantasy : comment jouer ?

A) Télécharge l'application EuroLeague Fantasy Challenge B) Crée une équipe et rejoins notre championnat dans "Ligues Publiques" en...

Les lots à gagner

Les lots à gagner

Octobre : Vainqueur : 2 places pour aller voir un des clubs français en EL 2eme : abonnement SKWEEK annuel 3ème : abonnement SKWEEK annuel...

Fantasy : nos petits tips !

Fantasy : nos petits tips !

Afin de te permettre d'avoir la meilleure équipe possible, voici quelques conseils pour devenir le GOAT de la Fantasy ! 1 - Bien jongler...