En basket, le vécu et l’expérience comptent beaucoup. Et s’il y’a bien une période où c’est encore plus le cas, c’est bien celle du Final Four, là où les monuments de la balle orange se bâtissent. C’est le moment où les grands joueurs confirment leur statut par des actions de légende. Alors à moins de deux semaines de cette échéance, retour sur ceux qui vivront leur premier « F4 » et ceux qui en connaissent bien les rouages !
Commençons par les coachs ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nos quatre techniciens sont des habitués du week-end qui mène au titre. Moins expérimenté que ses trois adversaires en tant que coach, Vassilis Spanoulis connaitra sa première campagne finale sur un banc. Mais en tant que joueur, le troisième meilleur scoreur de l’histoire de la compétition en a connu des Final Four ! Six au total, dont trois en tant que gagnant, à chaque fois en tant que MVP !
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Six c’est également le nombre de participations qu’atteindront les trois autres coachs fin mai.
Saras, Ataman et Bartzokas sont donc au coude à coude niveau comptable. Le Lituanien est le seul joueur à avoir remporté la compétition avec trois clubs différents (deux fois avec le Maccabi Tel Aviv, une fois avec le Barça et le Pana) mais est toujours à la recherche de son premier trophée européen en tant qu’entraineur. Le Turc, lui, est trois fois champion sur les quatre dernières éditions. Le Grec, enfin, a touché le Graal en 2013 avec un certain Vassilis Spanoulis en chef d’orchestre. Quatre parcours et quatre CV différents, lequel fera la différence ?
Ils joueront leur premier F4
On a parlé expérience, maintenant, qui sont ceux qui vont connaitre leurs débuts dans ce format à l’européenne ? Voici une liste non exhaustive des « débutants » de la cuvée 2025.
On ne pouvait pas commencer sans parler d’un Français : monsieur Evan Fournier. Arrivé en véritable rockstar cet été au Pirée, le numéro 94 des Rouge et Blanc a été nommé dans le second cinq de la compétition, mais est novice dans l’exercice si particulier du Final Four. La fougue des novices sourira-t-elle à l’ancien NBAer ?
Son arrivée a fait moins de bruit en dehors des terrains, mais les cercles français et européens ont déjà pu goûter aux gros dunks de Daniel Theis. Lui-aussi jouera son premier tournoi final. L’Allemand a disputé 7 saisons dans son pays, avant d’en connaitre 8 outre-Atlantique. De retour sur le Vieux Continent, l’intérieur a déjà montré qu’il pouvait dominer. Quoi de mieux qu’Abu Dhabi pour confirmer ?
Alors qu’il a connu trois fois les playoffs avec l’Anadolu entre 2013 et 2017 avant son départ pour la Grande Ligue, Cedi Osman n’avait jamais atteint le dernier carré avant cette saison. Au coté entre autres de Juancho Hernangomez, Kendrick Nunn et (on l’espère) Mathias Lessort, la grosse recrue du club au trèfle sera-t-elle au rendez-vous ?
Ils savent comment ça se passe
À l’inverse, certains semblent abonnés à ce grand rendez-vous. Comment ne pas parler de Kostas Sloukas… Quatre fois vainqueur de la compétition, le Grec connaitra sa 13ème présence dans le quatuor final, un record !
Au terme d’une nouvelle grosse saison, qui l’a vu devenir le premier homme à dépasser les 5 000 points inscrits dans la compétition, Mike James vivra son troisième Final Four, le deuxième avec le club de la Principauté. Cette fois c’est la bonne ?
Si la NBA a éloigné Sasha Vezenkov une saison, le Bulgare était présent en phase finale les deux années avant de tenter le rêve américain. L’ancien joueur des Kings de Sacramento disputera donc son troisième « F4 ».