Le top10 de nos souvenirs d'EuroLeague en 2023 !

Dec 30, 2023 - 18:02
Mar 25, 2024 - 18:53
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Le top10 de nos souvenirs d'EuroLeague en 2023 !
crédits photo : EuroLeague

Ça y est, le livre 2023 se ferme. Un an durant, le basketball a vécu et notre cœur a battu. Après 365 jours où notre sport préféré fut particulièrement à la fête, l’heure est au bilan. Alors profitons-en pour relire une dernière fois ce livre d’or et se remémorer tout ce que cette riche année a pu nous offrir sur notre beau continent. Notre top 10 de l’année en EuroLeague. (possible qu’on parle d’un mec qui s’appelle Sergio à un moment)

 

10. Ouverture du site EuroLeague France !

 

Et oui ! Le compte twitter préféré de ton joueur préféré a pris une autre dimension il y a quelques mois avec son tout nouveau site internet ! En plus de nos petites infos croustillantes sur l'oiseau bleu (ou l'X noir, comme vous voulez), retrouvez tous nos articles, debriefs, reportages et dossiers pour une EuroLeague encore plus en détail ! Et oui on arrête pas le progrès et EuroLeague France n’arrête pas de grandir ! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour vous quand-même…

 

9. Le mercato de folie

 

Avant même de voir du basket, c’était la folie. On ne peut pas parler de l’année 2023 sans évoquer la folle intersaison que l’on y a vécu. Ce mercato nous aura fait voir l’impensable cet été. Car ce mercato, c’était le scandale Sloukas qui traverse Athènes avec toute l’armada du Panathinaïkos qui se formaient jour après jour ; c’était aussi le feuilleton Mirotic qui s’est achevé de manière improbable à Milan ; mais c’était aussi la bombe Kemba Walker qui a fait exploser l’EuroLeague. C’était Punter qui déclarait sa flamme à Zeljko et tout le Partizan ; c’était le retour des frères Hernangomez en Europe, TLC qui signe à l’ASVEL, l’arrivée de Jabari Parker, la signature d’Ibaka au Bayern... Bref, il y a eu 0 match cet été mais l’EuroLeague a continué de nous faire vibrer comme jamais, mais comme toujours j’ai envie de dire.

 

8. La victoire du Fenerbahçe face au Real

 

              Il n’y aura pas beaucoup de saison régulière dans cette liste, mais ce match-ci a toute sa place. Alors qu’il se met à rouler sur toute l’Europe en cette fin d’année 2023, voici que le Real fait escale à Istanbul, dans l’Ulker Arena où le Fenerbhaçe lui-aussi est invincible sur ce début de saison. Une équipe invincible à l’assaut d’une forteresse imprenable : tout était réuni pour vivre une grande soirée. Et le match n’a pas déçu avec un véritable thriller qui voit, au bout de la prolongation, le géant Madrilène chuter pour la première fois. Scottie Wilbekin avait inscrit le shoot à 3pts pour arracher la prolongation, puis Yam Madar s’était chargé de convertir l’offrande de Campazzo pour l’emporter sur la sirène. Itoudis et le public ont littéralement explosé. Ce jour-là, le Fener avait rappelé l’humanité de 12 joueurs de baskets portant une tunique blanche. Un évènement que tout le continent attendait.

             

7. Les travaux de Luca Banchi

 

              Là-aussi, l’EuroLeague a su nous surprendre. Au mois de Septembre dernier, la Virtus Bologne choquait le continent en limogeant son coach référence Sergio Scariolo. A la place, un certain Luca Banchi débarquait, fraîchement sorti d’une masterclasse à la tête de la Lettonie en Coupe du Monde (me demandez pas pourquoi je m’en rappelle). On est à quelques jours à peine de la reprise de l’EuroLeague, il faut un petit temps d’adpati… en fait non. Le magicien Banchi n’a pas attendu pour marquer de son empreinte la plus prestigieuse compétition européenne. Car depuis l’arrivée du techinicien, la Virtus produit tout simplement l’un des plus beaux jeux de la ligue et pointe en toute décontraction à la deuxième place du classement derrière l’intouchable Real. Bologne est passé des profondeurs aux sommets sous la main de Banchi. Un rêve de basketball qui dure depuis quatre mois et qui régale les fans de balle orange que nous sommes. Le mec a fait passer Scariolo pour un imbécile ; même au bout de toute une carrière en bleu, Tony Parker n’y était pas arrivé.

 

6. ASVEL-Bayern pour l'ouverture de la LDLC Arena

 

À un shoot de Sylvain Francisco près, c'était sur le podium. On aura tout vécu dans cette soirée, tout, absolument tout ce que le basket peut nous faire vivre, à part la joie d’une victoire (à un shoot de Sylvain Francisco près)… On a d’abord connu l’émerveillement devant une salle grandiose, puis la fierté de voir une équipe française se produire devant son public dans un décor pareil. Puis le premier panier de TLC, le 3pts de David Lighty, le dunk de Joffrey Lauvergne, le shoot de Weiler-Babb, le shoot de Paris Lee, et enfin ces shoots de Sylvain. Puis, les arbitres sont venus clôturer la soirée de rêve par un lancer bavarois assassin… Cent fois nous avons crié défaite, cent fois nous avons crié victoire. Ce qui est sûr c’est que nous avons crié mille fois ce soir-là. Un soir qui nous restera encore longtemps en mémoire et dont on ne s’est jamais réellement remis. Ce jour-là, nous avons vécu l’émotion d’une saison entière en une soirée.

 

5. Nando meilleur marqueur des coupes d'Europe

 

Un peu de gaité pour les fans de l’ASVEL avec notre souvenir suivant. En attendant de conquérir de nouveaux sommets, Nando est devenu cette année le meilleur marqueur des coupes d'Europe. Comme un symbole, notre légende a écrit l'histoire sur un lancer-franc, un soir de février 2023, lors d’une défaite contre la Virtus Bologne. Dans une Astroballe émue, Nando ne s'est pourtant pas laissé submergé par l’événement pour inscrire ces précieux points sur la ligne, ne brisant sa routine de toujours seulement pour envoyer un baiser de sa main à sa femme. Un petit lancer pour l'homme, un grand lancer pour l'humanité. Rendez-vous en 2024, pour un autre moment du genre, si tu vois c’que j’veux dire...

 

4. Shoot de Sloukas

 

Fener-Olympiacos : voilà une série qui nous aura bien régalé au mois d’Avril dernier. Ce Game 3 est d’ailleurs à l’image de l’opposition avec un money-time brûlant de chez brûlant. Alors que Guduric vient d’enflammer toute l’Ulker Arena avec un tir mi-distance plein de sang-froid qui donne 2pts d’avance au Fener, Kostas Sloukas, l’ancien de la maison, s’apprête à faire souffler le vent d’hiver sur les travées stambouliotes. Une poignée de secondes au chrono, le dernier ballon dans les main, l’arrière s’occupe ainsi de crucifier son adversaire d’une bombe envoyé de 9 mètres par sa main gauche. Le buzzer sonne, la ficelle tremble. Mort de rire, Sloukas fonce aux vestiaires suivie de ses coéquipiers. Mort tout court, le public laisse quant à lui entendre les mouches voler dans la salle. Mon chauffage vient de casser rien qu’en écrivant ces lignes. ‘’Kaliméra, kalispera, kalinikta!!’’ dira le commentateur (‘’bonjour, bonsoir, bonne nuit’’ en grec). Derrière l’Olympiacos valide son ticket pour le Final Four dans un Game 5 maîtrisé par ce même Sloukas qui a ajouté sur ce shoot une nouvelle séquence à sa mixtape de carrière.

 

3. La bagarre Partizan/Real

 

              Décidément, les Playoffs 2023 nous ont gâté… C’est peut-être bien là l’événement qui a mis le Real sur la route du titre. Alors que le Partizan Belgrade est en train de terrasser les Madrilènes lors du Games 2 des Playoffs, devant un public médusé, Sergio Llull lâche toute sa frustration sur Kevin Punter avec une vilaine faute (une ‘’Nicolas Batum’’ comme on dit dans le jargon). S’en suit la bagarre du siècle : Kevin Punter vient coller sa barbichette au front du vicelard espagnol en montrant les gros bras, Guershon sort le kimono, Dante Exum devient le premier homme sur terre à voler, Mathias Lessort nous sort sa plus belle manchette sur Dzanan Musa, tous les joueurs et le staff se jettent dans la mêlée, soit pour participer soit pour tenter d’éteindre le feu… Bref, ça partait dans tous les sens, un peu comme cette série après le buzzer de Punter au Game 1 et avant la folle remontée du Real. Une série d’anthologie.

 

2. Monaco au Final Four

 

Notre coup de coeur de l'année. 26 ans que l'on attendait cela, et Monaco l'a fait : la France était représentée au Final Four de l'EuroLeague ! Après avoir échoué aux portes du dernier carré en 2022, la Roca Team est ainsi venu prendre sa revanche sur l'histoire en 2023 au terme d'une saison régulière époustouflante. Dans une série à couteaux tirés, les coéquipiers de Mike James ont fait parlé leur talent et leur sang-froid pour triompher de l'historique Maccabi Tel-Aviv. C'est donc ce game 5 à la salle Gaston-Médecin, chef d'oeuvre du basket monégasque, qui restera gravé dans nos mémoires. Derrière, le Final Four a sonné comme un retour sur terre face à l'Olympiacos mais la belle performance des jeunes pour chercher le bronze face au Barça nous a laissé sur la bonne note. Une aventure magnifique pour une émotion unique, qui ne nous donne qu'une seule envie : la revivre, et on l’espère dès 2024.

 

1.       La Finale et le shoot de Sergio Llull

 

Le sommet de l'année 2023, sans aucun doute. De toutes façons, le sommet d'une année, par définition, c'est la finale. Là, le sommet en l'occurrence, c'était le ballon de Sergio au-dessus de la montagne Mouss Fall. Un dernier ballon envoyé aussi haut que les nuées, hauteurs où plane depuis ce jour le Real Madrid. Sur le seul shoot qu'il inscrit ce soir-là, le vieux briscard espagnol est venu briser les rêves de l'Olympiacos et emmener les fans madrilènes en même temps que sa balle au 7ème ciel. Un shoot qui est venu couronner une finale, un final four, et même une saison entière d'exception dont on se souviendra encore longtemps. Un simple shoot qui est venu changer le cours d'une année entière de compétitions ; le genre de shoot qui nous rappelle pour quelles émotions l'EuroLeague tient tant à son format du Final Four ; le genre de shoot qui nous rappelle pour quelles émotions nous tenons tant à notre EuroLeague Un mot : légende, et c'était en 2023.

 

 

Mais l’EuroLeague, en 2023, c’était aussi :

 

le blow-out de l'ASVEL face au Fener, le buzzer de Chris Jones au Pana, le buzzer de Matt Costello au Real, le dunk de la victoire de Yanni Wetzell contre le Bayern, la belle histoire du Zalgiris en Playoffs, Sasa Vezenkov MVP, le changement de direction de l'EuroLeague, le nouveau parquet LED du Bayern, le derby de folie entre le Pana et l’Olympiacos en ouverture, le Real qui gagne face aux Mavs de Doncic, le Maccabi Belgrade, Kyle Hines qui devient le joueur le plus capé de l’EuroLeague, l'au revoir à TJ et l'arrivée de Pozzecco, le derby Partizan/Étoile Rouge et le coup de chaud d’Avramovic, le shoot de Mike James à Milan ‘’We don’t need a 3 !!!’’, le clash James/Messina, le retour de Dusko à Baskonia, la claquette de Blossomgame face à Baskonia, le retour de Mathias Lessort à Belgrade, les retrouvailles Jasikevicius-Calathès, le retour de Pablo Laso à Madrid, la passe dé’ d’Okobo pour Grigonis, la masterclasse de Teodosic face au Maccabi...

 

Et vous, c’était quoi votre meilleur souvenir ?

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