LDLC Arena trop grande : un futur Groupama Stadium ?
Deux mois à peine après son ouverture, les 12 500 sièges de la LDLC Arena peinent déjà à trouver preneurs. L’Arena, aussi novatrice soit-elle, était-elle surdimensionnée pour l’ASVEL ? Une nouvelle capacité finalement inutile, des résultats loin des attentes, un aspect sportif qui s’efface devant l’évenementiel : le cas de l’arena n’est pas sans rappeler celui de son voisin du foot. Mais alors, le déclin de l’OL sous l’ère Groupama Stadium est-il annonciateur de ce qui attend l’ASVEL à la LDLC Arena ? Comparaison et analyse.
UNE ARENA RÊVÉE TROP GRANDE ?
Jeudi 23 novembre 2023, après des années de projets et deux ans de construction, la LDLC Arena voit enfin le jour. Tony Parker réalise son rêve et signe-là ce que tous reconnaissent comme une grande avancée pour le basket tricolore. Un club français qui joue dans une salle de plus de 10 000 places, ça fait toujours un sacré effet. Mais cette fois-ci, ce n’est pas une délocalisation d’un soir, mais bel et bien une nouvelle maison pour le club. L’ASVEL joue dans SA salle et devant presque 12 000 personnes. il s’agit du début d’une nouvelle ère où un tel décor deviendra une habitude…
Et bien non, pas encore. Car deux semaines plus tard, l’ASVEL fait déjà son retour dans son ancien foyer de l’Astroballe pour la réception de Tel-Aviv. Semaine double d’EuroLeague oblige, il faut redescendre de son nuage et retrouver sa lucidité : on ne trouvera pas 12 000 acheteurs deux fois la même semaine. Le réveil avait donc lieu ce mercredi 6 décembre contre le Maccabi. Oded Kattash, entraîneur d’une équipe contrainte au huis-clos depuis de nombreuses semaines, disait alors au micro de Skweek TV : ‘’ça va faire du bien de retrouver une salle pleine’’. Oui, dans l’idée on comprend. Dans les faits, les spectateurs d’une Astroballe peinant encore à afficher complet au moment de l’entre-deux, ne pouvaient pas s’empêcher d’imaginer une belle LDLC Arena bien remplie. Pas grave, on y retournera bien vite tout de façon. Il fallait donc attendre le vendredi 8 et le match face à Valence, deux jours plus tard, pour revoir l’ASVEL jouer devant ces 12 000 personnes longtemps rêvées… Rectification : devant ces *8 000 personnes. Et oui, faute de succès, le deuxième étage de la tribune est fermé. Les signes ne trompent pas, un rideau noir est tiré devant les 4000 sièges supérieurs, comme sur les difficultés du club à attirer les foules en ce moment. Un geste répété pour les réceptions suivantes, contre le Panathinaïkos, puis l’Olympiacos. Seule la venue du Real parvient à remplir totalement l’écrin.
Et 2024 n’est pas venu avec les bonnes nouvelles puisque l’affluence ne remonte pas. Passée l’effervescence de l’inauguration, les affiches d’EuroLeague proposées peinent à se vendre. Les spectateurs ont vu la salle, ils ne sont pas pressés de la voir une deuxième fois. Dans les couloirs de l’arena, un soir de match, on peut entendre : ‘’Pour la WWE ça peut être sympa’’ ou encore ‘’J’ai hâte d’y voir ce concert’’, mais pas un mot pour revenir voir du basket. Ce n’est donc pas un, mais trois matchs qui se voient alors délocalisés à la modeste mais sûrement plus chaleureuse Astroballe ; l’arena parait d’un seul coup démesurée. Comme un symbole, l’assemblée villeurbannaise rugit de nouveau dans son antre historique et le succès revient, face au Zalgiris, puis face à l’Etoile Rouge. le terrain ne ment pas, l’ASVEL ne s’est peut-être pas encore faite à l’arena et sa maison reste l’Astro. Le club a beau assuré qu’aucune autre affiche programmée à la LDLC ne sera relocalisée, le doute continue de planer. Pour l’heure les retrouvailles avec la ‘’grande salle’’ sont donc prévues pour fin janvier et la réception du Fenerbahçe. La billetterie attend. On voyait son ouverture comme un accomplissement, en réalité, ce n’est peut-être que maintenant que le défi LDLC Arena commence.
L’EXEMPLE DE L’OL : UN GROUPAMA STADIUM OUTRE MESURE
Une toute nouvelle enceinte parmi les plus belles du continent, à la pointe de la modernité, au modèle exemplaire, censée incarner pour le club un passage dans une nouvelle dimension mais qui le plonge finalement dans une situation délicate … cela ne vous rappelle rien ? Faisons 200 mètres tout au plus : le Groupama Stadium.
Rappelons un peu l’histoire de l’homologue footballistique de la LDLC Arena. Là-aussi ce bijou d’infrastructure sportive est le rêve d’un homme : Jean-Michel Aulas. Inauguré en janvier 2016, l’Olympique Lyonnais trouve à travers ce stade une grandeur matérielle pour renouer avec les sommets européens. Mais le temps passe et ce Groupama Stadium, bâti pour la Ligue des Champions et qui commençait à peine à goûter aux grandes soirées européennes dans son jeune âge, se doit déjà d’accueillir les matchs de la peur en bas de classement de Ligue 1 quelques années seulement après. Car dès 2012 et sa construction, l’outil a vite fait de devenir un gouffre financier et plonge le club dans une période d’austérité économique. Le budget est drastiquement limité et impacte le développement sportif. Le mercato de l’OL sur les saisons qui ont suivi en témoigne : impossible de s’offrir un joueur de haut standing à l’international, le mot d’ordre est de compter sur le centre de formation. Mais une fois que les jeunes pépites explosent, le club n’est plus en mesure de les conserver. Bref, tout projet de construire une équipe qui soit compétitive à long-terme est fortement contraint et, avec les années, le club ne parvient plus à tenir le rythme du très haut-niveau. L’OL dégringole peu à peu. L’affluence suit forcément les résultats à la baisse, et la billetterie du club peine à rassembler autant qu’avant. Bien entendu, le stade n’est pas la seule cause de cette descente, d’autres soucis de gestion interne ont handicapé le club dans sa reconquête des sommets, mais il fut loin d’être ce point d’appui espéré, bien au contraire d’ailleurs.
Mais alors, la chute de l’OL sous l’ère Groupama Stadium est-elle un avant goût de ce qui attend l’ASVEL ? Voyons voir les premières similitudes entre les deux cas.
DES ENCEINTES QUI SONNENT CREUSES
Déjà, la LDLC Arena semble suivre le facheux exemple de son grand frère quant à la difficulté à remplir ses travées :
Début 2016, l’Olympique Lyonnais ouvre donc son nouveau stade flambant neuf de près de 60 000 places, soit presque 20 000 de plus que son historique stade Gerland. Malgré un engouement à son ouverture, menant même à un guichets fermés pour accueillir le petit club de Troyes lors de l’inauguration, les difficultés à remplir ces dizaines de milliers de sièges supplémentaires se font vite sentir. Et ce, malgré les perspectives sportives ambitieuses dévoilées par le club. Résultat, huit ans après, l’OL est bien loin des sommets européens pour les raisons citées plus haut, et affiche péniblement une affluence de 41 000 spectateurs en moyenne dans son grand stade (saison 2023-2024 ; sources : LFP), soit un chiffre finalement similaire à ce que pouvait accueillir Gerland à l’époque (43 000 sièges jusqu’à 2017).
Fin 2023, l’ASVEL inaugure sa toute nouvelle LDLC Arena de 12 500 places, soit 7000 sièges de plus que la mythique Astroballe. Affichant pratiquement complet pour la première réception d’un Bayern Munich pourtant fragile à ce moment-là, 9 243 personnes en moyenne se déplacent chaque soir (sources : EuroLeague). Une honnête premier bilan. Mais deux mois plus tard et finalement que deux sorties à plus de 10 000 spectateurs (11 354 face au Bayern et 11 524 face au Real ; sources LDLC ASVEL), le club peine à rassembler bien plus de 5 000 supporters pour ses affiches européennes de 2024, soit une affluence similaire à ce que l’ancienne salle pouvait accueillir. Tellement similaire qu’on y retourne finalement…
Le constat fait mal : ce sont ainsi 20 000 places pour le foot, 7 000 places pour le basket, qui trouvent difficilement preneurs et qui, sauf grosses occasions, ont été construites pour rien. Selon ces chiffres d’affluence, les deux équipes auraient donc presque pu demeurer dans leur ancienne maison sans le moindre problème logistique. Un signe concret rapproche d’ailleurs les deux cas de figure : la fermeture presque systématique des tribunes supérieures pour grouper les spectateurs sur les premiers niveaux, aveu d’échec quant à l’attractivité des clubs.
PAS DE RÉSULTATS, PAS DE SPECTATEURS
Ce manque d’attractivité – immédiat dans le cas de l’arena – s’explique très facilement par un facteur : l’absence des résultats promis et espérés. Et oui, quand sur le plan sportif, ça n’assure pas, difficile d’attirer les foules. Cela nous permet d’aborder cette réalité sportive, qui a tant fait défaut à l’OL version Groupama Stadium et qui risque de faire de même pour l’ASVEL. Dans un cas comme dans l’autre, les sportifs n’ont pas pu suivre la cadence des rêves formulés par leur propriétaire ; l’équipe n’a pas pris l’ampleur que son théâtre prenait, bien au contraire.
D’un côté, l’Olympique Lyonnais, passant comme nous l’avons dit de la lutte pour le titre à la lutte pour le maintien. La Stade des Lumières n’a donc pas connu le fast des années Gerland, forcément les fans se pressent moins. En ce qui concerne l’ASVEL, l’arrivée de la LDLC Arena coïncide également avec un contexte sportif difficile, c’est le moins qu’on puisse dire. Au sortir d’une saison cauchemar en EuroLeague avec une dernière place, et en plein début de saison qui n’affiche pas meilleur bilan malgré un effectif pourtant plus compétitif, on peut difficilement faire pire.
Cela veut-il dire que les années de vaches maigres qu’a connu l’OL après l’ouverture du Stadium ne font que commencer pour l’ASVEL ? Il est encore bien trop tôt pour le dire. Il serait précipité d’annoncer au club de basket une chute semblable à son voisin du foot, mais force est de constater que le bilan stagne plus qu’autre chose. De plus, avec les critiques sur la gestion de Tony Parker venant des autorités de l’EuroLeague (syndicat officiel des coachs, cf : https://urlz.fr/peKA) et les résultats qui peinent à arriver malgré les saisons qui passent, certaines rumeurs remettent déjà en cause la légitimité du club à posseder une licence longue durée. Ces rumeurs sont elles suffisantes pour faire revenir en arrière l’EuroLeague et retirer à l’ASVEL sa licence. Ce n’est absolument pas à espérer, mais il existe donc un scénario où l’ASVEL, à peine gratifié d’un outil digne de l’élite européenne, se retrouve à jouer l’EuroCup tout au mieux. Une descente à laquelle ses voisins du foot ont dû se résigner depuis quelques années, étant, eux, même privés de toutes compétitions internationales sur les dernières saisons.
Ainsi, le Groupama Stadium était, et la LDLC Arena pourrait être, à l’origine d’un cercle vicieux pour leur club :
1. Dans un premier temps, la construction du stade ou de la salle contraint financièrement le développement de l’équipe.
2. Cette dernière peine donc à se maintenir au très haut-niveau, faute de moyens déployés.
3. Enfin, en panne de résultats, le club n’arrive plus à mobiliser les foules pour remplir ses tribunes.
4. L’outil devient un gouffre financier qui n’aide donc pas le développement de l’équipe, qui continue de peiner sur le terrain, et ainsi de suite…
Cependant, un élément peut nous rassurer. Malgré les affluences qui peinent à grimper et tous ces sièges supplémentaires qui restent vides, une chose est claire : ce stade et cette salle n’ont pas été construits pour rien – qu’on se le dise. En effet, si l’OL et l’ASVEL ne les remplissent pas, d’autres le font pour eux. Le Groupama Stadium et la LDLC Arena font incontestablement partie des plus belles enceintes du pays où les diverses équipes de France aiment à y poser leur valise. L’Euro 2016 de football ainsi que la Coupe du monde 2023 de rugby ont foulé avec succès le rectangle vert tandis que les hommes de Vincent Collet affronteront la prestigieuse Serbie sur le parquet voisin juste avant les JO de cet été. Outre le basket, nul doute que leurs homologues du handball ou du volley viendront découvrir à leur tour l’arena prochainement. De nombreux évènements s’enchainent donc à Décines et rappellent que le sport dans un décor lyonnais, c’est toujours beau à voir. A défaut d’aider leur club hôte, ces infrastructures coûteuses aident au moins au développement du sport français, et ça, il faut le reconnaître. De quoi se rassurer quant à l’avenir de celles-ci.
QUE DE L’ÉVÈNEMENT, PEU DE SPORTIF ?
Mais c’est surtout au-delà du sport que ces deux joyaux cartonnent. Car ils sont devenus des incontournables pour les spectacles et concerts, qui suscitent à chaque fois d’énormes engouements. C’est bien simple, en règle générale pour voir le Groupama Stadium et la LDLC Arena s’embraser, il faut passer les soirs de matchs et attendre les concerts, les spectacles. Il faut attendre Mylène Farmer et Lomepal pour voir les foules qu’on espérait de l’OL et l’ASVEL. Cela a l’avantage de faire rentrer du monde, de faire rentrer de l’argent comme le projet le souhaitait, mais pas vraiment sur les évènements pour lesquels de telles structures ont été bâties : le sport. Bien que le Stade et l’Arena soient des modèles économiques et structurels, ce qu’il faut souligner, on peut regretter qu’ils aient été détournés de leur fonction d’origine. On peut se rassurer en se disant que ces outils resteront précieux et utilisés à travers les équipes nationales et les spectacles, mais ce que l’on peut regretter c’est qu’ils n’aideront pas en priorité leur équipe à grandir.
Voilà donc le piège dans lequel l’OL du grand stade est tombé, et vers lequel l’ASVEL de l’arena risque également de plonger : on peut craindre de ces enceintes, de ces bijoux de structures sportives, qu’elles se perdent dans l’évenementiel. Comme le suggère ce qui anime désormais ces lieux, l’aspect sportif ne prend au fur et à mesure qu’une place mineure dans la stratégie de ces clubs. Ce Stadium, cette Arena, qu’on a tous admiré à leur ouverture – à juste titre – et qu’on a tous envisagé comme un tremplin formidable pour leur club, sont finalement devenus des lieux où le sport ne fait qu’une apparition ; des lieux où les dirigeants sont venus se disperser et en ont oublié leur terrain. Car quand la direction se perd dans autre chose que du foot, et en l’occurrence dans autre chose que du basket, difficile pour les joueurs de s’y retrouver.
UN AVERTISSEMENT POUR L’ASVEL
Les mésaventures de l’Olympique Lyonnais nous permettent donc de nous mettre en garde à propos de la situation actuelle de l’ASVEL, qui se trouve clairement à un tournant de son histoire avec l’ouverture de sa nouvelle salle. Le recul dont on dispose sur l’arrivée du Groupama Stadium, nous permet d’anticiper les enjeux qui se présenteront à l’ASVEL d’une LDLC Arena naissante. Et malheureusement, les premiers temps de cette dernière semblent reproduire les mêmes erreurs que son grand frère le stade, comme nos comparaisons l’ont montré jusque-là.
Mais déjà à l’origine, le projet de cette arena faisait un pas de côté. Pensant à une belle salle de basket style NBA, Tony Parker dut faire concession pour obtenir les fonds nécessaires. L’ancienne gloire de l’équipe de France a ainsi accepté de s’associer à Jean-Michel Aulas, désireux de construire une salle de concert dans son OL Vallée. On est donc passé de ‘’salle de basket’’ à ‘’salle de basket pouvant accueillir des concerts’’, pour finalement voir sortir de terre une ‘’salle de concert pouvant éventuellement accueillir des matchs de basket’’. Une évolution qui en dit long ; le potentiel sportif a donc été en partie tué dans l’œuf. Mais après tout peu importe, l’ASVEL obtient sa salle pour jouer son basket devant une dizaine de milliers de supporters, on ne va pas bouder notre plaisir.
Mais la priorité n’était pas là et le public ne s’y trompe pas. La différence de succès se chiffre : en 3 spectacles/concerts (Florence Foresti, Sting et Lomepal) plus de 33 000 personnes, soit plus de 11 000 de moyenne, se sont rendues à l’arena (sources : LDLC Arena), tandis qu’à peine plus de 9 000 supporters viennent voir l’ASVEL à chaque match joué dans sa nouvelle enceinte (sources : EuroLeague). Certes, la capacité de la salle pour les concerts est plus élevée que pour un match, mais comme nous l’avons vu, la capacité ne fait ni le succès ni l’affluence… De plus, seuls 5 matchs sont programmés à Decines pour la fin de saison ; sur la même période, une vingtaine de dates sont réservées pour des artistes.
Beaucoup d’évènements, peu de sport : tant mieux si c’est un moyen de renflouer les caisses et de développer le budget. Mais attention à ce que cela ne détourne pas de ce qui doit être la priorité pour un club de sport : le sport. Chassez le sportif, et le sportif reviendra au galop pourrait-on dire. Comme le montre l’état actuel de l’OL, le football lyonnais a souffert de ce basculement lors du projet du Groupama Stadium et de l’OL Vallée. A vouloir faire plus que du sport, l’OL s’est brûlé les ailes et son sport, justement, en a pâti. L’heure n’est pas encore à tirer tel bilan pour l’ASVEL, mais les signaux d’alarmes sont là : avec une salle qui prend plus la direction d’un pôle évenementiel que d’une forteresse basketballistique, le doute plane. La LDLC Arena sera-t-elle vraiment un tremplin, un point d’appui solide pour que l’ASVEL prenne enfin une nouvelle dimension sur la scène de l’EuroLeague ? Nous l’espérons de tout cœur, mais nous n’en prenons pas le chemin. Avec un John Textor qui de surcroît cherche déjà à vendre le nouveau joyau, attention à ce que cette arena ne deviennent pas un fardeau à l’avenir, un poids qui effacerait les rêves d’ascension formulés autrefois. Car Tony Parker, remuant ciel et terre pour la racheter, pourrait donc bientôt devenir propriétaire d’une salle dans laquelle son équipe n’est plus capable de jouer. Une autre affaire sur laquelle le président de l’ASVEL viendrait alors se disperser ; le club n’en a pas besoin.
Finissons sur une note un peu plus joyeuse… Si vous n’avez pas encore vu du basket à la LDLC Arena, on ne peut que vous encourager à y aller. Déjà parce que la salle est belle, il faut le dire, et parce que l’ASVEL a plus que jamais besoin du soutien de son public, lyonnais ET français, pour se familiariser avec sa nouvelle salle qui a tout, du moins structurellement, pour la propulser dans le grattin européen. Ne soyons pas fatalistes. Longue vie au basketball à la LDLC Arena.
Un nouvel écrin, censé faire prendre au club une nouvelle dimension, fait parfois chuter ce dernier. Le Groupama Stadium l’a montré en provoquant malheureusement la chute de l’Olympique Lyonnais. Après des départs difficiles à la billetterie, espérons que l’ASVEL version LDLC Arena prenne le chemin inverse.
What's Your Reaction?