J5/ Le REAL s'offre le Classico et reste invaincu !

Le Classico est un match immanquable par définition. Celui-ci avait une saveur toute particulière puisque les deux équipes étaient encore invaincues et se rencontraient pour le trône du championnat. Le suspense fut au rendez-vous et à la fin ce sont les Madrilènes qui s’imposent !

              Pourtant, ce sont bien les Catalans qui surprennent d’entrée, aussi bien les homme de Chus Mateo que le Wizink Center. Les Barceolonais prennent le large dès le début avec un Jan Vesely qui régale une fois de plus. Cela n’empêche pas Roger Grimau de s’engueuler avec les arbitres. On sent que le jeune coach met beaucoup d’espérence dans ce match à en voir la couleur de son visage. Mais c’est bien le Real qui voit rouge dans ce début de match avec un 0/14 à 3pts. Les compères de Tavares, en forme malgré tout dans cette première période, laissent passer l’orage et recolle dans la deuxième quart-temps grâce à son banc. Gabriel Deck notamment, fait un bien fou aux siens et le Real n’est mené que de 2 petits points à la pause.

              Cette bonne dynamique de la maison blanche sera confirmée dans le troisième quart avec un gros run. Ça se répond coup pour coup et le Classico trouve enfin sa légendaire intensité. Mais c’est bien le Real, à la maison, qui en profite pour enflammer le match à l’image d’un superbe alley-oop conclu par notre Poirier national. Le momentum change clairement de camp et Sergio Rodriguez donne même 10 points d’avance sur la sirène du troisième quart. Le Barça lutte pour rester dans le match, bien guidé par un Vesely qui se retrouve en double-double. Malheureusement, le come-back est un peu tardif mais un bel enchaînement de Satoransky ramène les deux équipes à hauteur à 40 secondes de la fin : 59 partout. Ce Classico n’est peut-être pas le plus beau, mais sa lutte pour l’emporter est au paroxysme. Campazzo, sur lancers, redonnent un avantage que Real ne lâchera plus. Après une longue histoire de lancers-francs où chacun s’est occupé d’être maladroit, la gagne reste dans le camp madrilène. Satoransky avait pourtant les trois lancers francs de la prolongation dans les mains, mais le 6^ème homme du public a joué son rôle pour l’en empêcher.

C’est donc le Real qui s’impose au bout de cette soirée à haut suspense. Madrid est seul en tête de l’EuroLeague et arbore fièrement un bilan de 5 victoires pour 5 matchs. Qui pour les arrêter ? Et bien pas le Barça qui peut néanmoins ressortir la tête haute de cette première défaite subie en terre ennemie. Le Real, quant à lui, continue d’avertir toute la ligue de sa puissance. Car la victoire du jour s’est dessinée sans Yabusele, indisponible, et avec un Tavares qui a finalement bien du mal à retrouver ses standards de la saison passée. Gabriel Deck fut l’homme de la situation avec 20pts, et Vincent Poirier continue son chantier et de rassurer le secteur intérieur avec 14 points et 7 rebonds.

              Cinquième match et cinquième victoire pour le Real. Celle-ci est sûrement la plus prestigieuse face au rival barcelonais. Le match, peu spectaculaire, nous a finalement offert un joli money-time. Et à la fin, Madrid poursuit son invincibilité et se place seul tout en haut de l’EuroLeague. La vraie question de la saison est désormais claire : qui pourra empêcher ce Real là de garder sa couronne ?