J13/ ASVEL-Valence : ...

L’ASVEL retrouvait la LDLC Arena ce vendredi ! C’est à peu près tout ce qu’on a retrouvé ce soir. Nouvel échec pour les Villeurbannais qui ont été désastreux ce soir. Récit d’un naufrage.

              C’est la fête des Lumières à Lyon en ce 8 décembre ! Pour l’occasion, l’ASVEL inaugure son 3^ème maillot. On ne se prononcera pas dessus. Le match commence devant plus de 9 000 personnes dans cette magnifique LDLC Arena et s’il y a quelque chose qui ne change pas, par contre, c’est le 5 majeur du Pozz, qui reste le même.  La lumière en question dans ce début de rencontre, c’est donc Joffrey Lauvergne qui plante deux tirs primés de suite. Mais sinon les Villeurbannais manquent d’application et de concentration dans ce 1^er quart. Heureusement, Nando joue le magicien à son entrée, à l’image d’un caviar invraisemblable pour Kahudi. L’attitude change : 23-18 au bout de 10 minutes. Malgré un début timide, l’ASVEL prend quand-même la tête. Il faut dire que Valence n’est pas flamboyant non plus (contrairement à leur maillot, eux).

              Je crois que Nando De Colo a entendu que Mike James avait dépassé Navarro et qu’il se rapprochait au classement. Parce que le n°12 est en feu complet pour l’instant et nous fait un vrai show. Et c’est quand il sort que Valence recolle ; les Espagnols sont bien aidés par leur adresse à 3pts qui revient. Ojeleye fait la totale. L’ASVEL avait un temps fort mais n’en a pas profité, résultat Valence mène au score à la mi-temps, d’une petite possession : 33-35. Le 2^ème quart-temps fut très compliqué…

              Ce qui est sûr, c’est que les lumières ne sont pas venus jusqu’à Décines ce soir. Le 3^ème quart-temps commence par un mano à mano où les paniers s’échangent moins que les boulettes. Mais l’ASVEL joue de maladresse et n’y arrive pas en attaque. Les balles perdues s’enchaînent. De l’autre côté, le duo Davies-Ojeleye fait très mal. Valence a clairement pris l’ascendant. Gros run des oranges, un premier écart est fait. C’est dur. C’est déprimant même. On sent qu’ils n’y sont pas, que le moral a déjà décroché. Et comme si cela ne suffisait pas, Harper crucifie les Villeurbannais sur une action à 4pts à la dernière seconde. Cauchemar et 3^ème quart, ça rime.

              Dans le dernier quart, l’ASVEL part à l’assaut de son miracle mais la démonstration défensive des Espagnols se poursuit. Aucune solution ne s’offre aux hommes de Pozzecco. La fin de match est bien morose, le naufrage est complet, le calvaire violent. Sinon vous ça va ? La famille ? les copains ? Oh !! un and-one de Joffrey Lauvergne dis ! Bon, c’est vrai que la fin de quart est un peu plus garnie offensivement. Ça revient même à moins de 10pts, c’est qu’on y croirait presque dis-donc ! C’est le moment que choisit Chris Jones pour planter quatre shoots à 3pts d’affilés. Allez, merci, au revoir. C’est donc un nouvel échec pour l’ASVEL, seulement 55pts marqués, c’était pas la défense qui n’allait pas mais l’attaque cette fois-ci, enfin tout en fait. Je ne vous marque même pas le score. Déjà que ce 3^ème maillot n’était pas gâté par la nature, voici qu’il démarre par une défaite.

Le journaliste que je suis ne sait plus quoi dire. Nouvelle défaite de l’ASVEL, la satisfaction de la soirée c’est qu’au moins on y a jamais cru donc la fin de match n’a pas été cruelle. Je vous laisse, je vais ajouter une victoire à domicile sur ma liste au père noël.