A quelques heures de la demi-finale, nous avons pu échanger quelques mots avec Terry Tarpey. L’un des soldats de la Roca Team, celui qui a pris une autre dimension avec l’arrivée de Spanoulis, nous a raconté comment Monaco abordait le choc face à l’Olympiakos. Il s’est livré sur les échanges qu’il a eus avec le coach grec, ainsi que son émotion de participer à son premier Final Four. Interview.
On est au bout de la saison d’EuroLeague. Comment vas-tu physiquement ?
Ça va. On s’attend à deux matchs vraiment physiques et intenses. On va tout donner. C’est ça qu’on demande. Tout le monde va être à 100%, à 110%.
Et mentalement ? Dans quel état d’esprit vous êtes ?
Ces derniers jours, on a retrouvé un peu la mentalité d’underdog. Parce que je pense qu’il y a plein de gens qui s’attendent à voir l’Olympiakos gagner. On aime ça. En fait, je pense qu’on joue mieux quand nous sommes les underdogs. Donc ça, c’est bon pour nous. On va se servir de ça, on va s’appuyer sur cette mentalité.
C’est une mentalité qui te va parfaitement d’ailleurs ?
Toujours ! J’aime ne pas être le favori. Depuis que j’ai commencé le basket, être un underdog, c’est ce que je préfère. C’est ce que je suis.
Spanoulis m’a dit : « je connais le Terry Tarpey du Mans : c’est ça que je veux »
Quand Spanoulis est arrivé, tu as pris un vrai rôle dans la rotation. Qu’est-ce qu’il t’a dit à ce moment-là ?
Ses premières semaines, il est venu me parler et il m’a dit : « je connais le Terry Tarpey du Mans, le Terry Tarpey de l’équipe de France : c’est ça que je veux ». Il a essayé de me mettre en confiance. Il me lâchait sur le terrain pour faire mon jeu. Il me demande d’être fidèle à moi-même. C’est bon d’avoir un coach qui apprécie mon style de basket.
Pour toi, qui est monté step by step dans ta carrière, qu’est-ce que ça représente d’être ici à un Final Four ?
C’est bon. C’est un beau petit chemin. Mais il y a encore plein de choses à faire. Ce n’est pas parce que je suis au Final Four que ça y est, je suis content. Là, on a deux matchs, si on respecte notre ADN, on peut le faire. Les quatre équipes qui restent sont assez proches en terme de talents, en terme de coaching, de culture basket. C’est les quatre meilleurs en Europe.
Dans une interview pour Skweek, Mike James a dit que le MVP du Final Four serait Terry Tarpey, comment tu réagis à ça ?
On verra, j’espère, c’est un beau rêve ça (rires). Mais moi je suis prêt pour l’équipe. La seule chose dont l’équipe a besoin, c’est que chacun joue son rôle. C’est ce que je vais essayer de faire.