Le Paris Basketball a écrit l’histoire après une saison régulière mémorable, mais la découverte des Playoffs est rude. Après une déroute jeudi dernier, le club de la capitale se retrouve dos au mur dans sa série face au Fenerbahçe. Retour sur ces premiers pas difficiles de la post-saison.
La série s’annonçait indécise, avec un Fenerbahçe qui devait se méfier de ce Paris Basketball qui lui avait déjà mené la vie dure en saison régulière. Mais sur le terrain, le Fener a dicté sa loi jusque-là. Menés 2-0, les Parisiens sont aujourd’hui dos au mur.
Si « tout est possible » est une devise bien connue dans le sport, elle l’est encore plus avec cette équipe qui est encore meilleure quand on l’annonce au sol.
Pourtant, des signes avant coureurs pouvaient prédire ce résultat. Pourquoi ? Comment ? Réponse tout de suite.
PARIS ET LA FORCE DU « ONE SHOT »
Que la saison du club de la capitale s’arrête ce mardi, ou qu’elle continue, elle est déjà une franche réussite. Un jeu flamboyant, une lumière mise sur des joueurs qui auront à coup sûr un avenir en EuroLeague mais surtout, des victoires d’exceptions ! Deux fois vainqueurs du champion en titre, le Panathinaïkos, une fois de l’Olympiakos, victoire à Monaco, à Barcelone et bien d’autres encore.
Mais avant d’aborder les playoffs, beaucoup n’ont pas pris en compte un paramètre qui a pourtant son importance : un match, ce n’est pas une série.
Avec cet effectif peu expérimenté, le Paris Basketball avait déjà montré ses failles en saison régulière. Paris a mené la grande partie de ses matchs à la mi temps avant, soit de confirmer, en e faisant peur (match aller contre l’Olympiakos) ou de craquer complètement (match retour contre le Zalgiris). Et il est là le problème ! Pouvez-vous me citer un match d’EuroLeague cette saison où le club parisien vous a impressionné par son adaptation ? Alors oui, il y’en a forcément, mais ils ne viennent pas de suite en tête.
Pourtant, c’est là qu’on reconnait les équipes qui peuvent dominer en Playoffs. Sur un match sec, Paris aurait eu sa chance contre le Fener, car en one shot, cette équipe est parmi les plus difficiles à jouer. Mais sur une série, difficile de performer si cette aptitude à s’adapter n’est pas une force en présence.
Quoi qu’il en soit, Paris doit réagir, et le Fener a désormais trois chances de conclure la série et éliminer notre représentant français. Rendez-vous ce mardi à 20h30, pour voir si Tiago Splitter et les siens ont trouvé la faille dans le plan de jeu de Saras.