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Eurobasket 2025 / « Il a assumé le statut de leader de la plus belle des manières » : le réveil monumental de Guerschon Yabusele pour éteindre la Pologne

(Photo Fiba basketball)

Pendant l’Euro, EuroLeague France vous fait vivre le parcours de l’équipe de France de l’intérieur. Aujourd’huizoom sur la performance historique d’un Gerschon Yabusele retrouvé. Récit du réveil de notre capitaine.

[Depuis Katowice]

Pour cette « finale » de la poule D, la Spodek Arena de Katowice bouillonnait comme rarement. Mais la tête de Guerschon bouillonnait encore plus. A l’intérieur, se mêlait sa rage et la frustration d’un début de compétition raté.  « J’en ai discuté avec lui. Un compétiteur comme lui ne pouvait pas rester comme ça », dévoilait Freddy Fauthoux à l’issue du match. 

Alors en entrant sur le parquet, les sourcils étaient plus froncés qu’à l’accoutumé. Car sûrement que dans sa tête, quelque part, le néo-capitaine des Bleus gardait également le souvenir de la dernière confrontation France – Pologne, un soir de septembre 2022, lorsqu’il broyait déjà les Polonais à l’Euro avec 22 points, offrant aux siens une place en finale à l’époque.

Sauf que trois ans plus tard, le rapport de force avait changé. Décimés à l’intérieur, au fond du trou après la déroute contre Israël, les Bleus avançaient presque avec le costume d’outsider face à une Pologne que rien ne semblait arrêter jusque-là.

Les premières bandrilles de Ponitka et Loyd en début de partie donnaient le ton. Malmenés, dans une ambiance hostile de feu, les Français avaient plus que jamais besoin de leur guide. Moment choisi par le capitaine pour se réveiller. L’Ours dansant avait fini d’hiberner.

« C’est important pour moi d’être agressif »

Guerschon passait ainsi l’entièreté du premier quart-temps sur le parquet, histoire de mettre les siens sur de bons rails. « Il a mis 36 points mais ce n’était pas des actions personnelles, décrivait Elie Okobo à la fin du match. Il a eu des shoots ouverts, il a été agressif, et a été très bon en défense aussi. Je suis vraiment heureux pour lui. On avait besoin de lui à ce niveau. » Fin des dix premières minutes, le capitaine en était déjà à 12 pts. Des chiffres, en un quart-temps, qui étaient supérieurs à ses moyennes sur les trois sorties précédentes.

Au-delà de son leadership, présent comme les autres soirs, c’est balle en main que l’ancien du Real et de l’ASVEL retrouvait toutes ses sensations. « Je sais que c’est important pour moi d’être agressif à tous moments. J’ai juste essayé de trouver mon rythme et ce soir c’est allé dans mon sens. »

Derrière, notre leader ne sortait pas de toute la deuxième mi-temps. L’assistance polonaise aura ainsi assisté à un récital de 36 minutes de la part du Dancing Bear. Ça tombe bien parce que 36, ce sera d’ailleurs aussi le nombre de points inscrits. Raquette adverse et record personnel en bleu explosés. Enfin la raquette, mais pas que. Le numéro 7 a compilé un impressionnant 6/12 derrière l’arc. Une main brûlante qui fait fondre la glace des premiers jours (2/8 sur les trois premiers matchs).

Comme on dit : il leur a fait la totale. Et du début jusqu’à la fin, en témoigne cette défense parfaite dans la dernière minute sur Jordan Loyd lorsque l’Américain avait le ballon pour ramener la Pologne à une possession. Mesdames, messieurs, le patron est de retour. « On sait que Guerschon est un joueur plus qu’important. C’est notre leader. Il a assumé ce statut de la plus belle des manières. De toute façon, on avait besoin d’un Guerschon comme ça pour l’emporter ce soir. » soutenait un Freddy Fauthoux soulagé à la sortie.

Dans l’histoire

Historique, Guerschon Yabusele vient de signer la 2e meilleure performance individuelle de l’équipe de France au 21e siècle, derrière les 37 points de Tony Parker en 2009, en qualifications contre la Turquie.

Le nouveau joyau des New York Knicks a mis tout le monde d’accord. En fin de rencontre, lorsque le capitaine passait sur la ligne, quelques « MVP, MVP » se frayaient même un chemin jusqu’au parquet depuis les travées de la Spodek Arena, parvenant à se faire entendre entre les sifflets polonais. Pas de crainte, l’héritage de Boris Diaw et Nicolas Batum est entre de bonne mains.

à lire aussi : Eurobasket 2025 / « Un Elie des grands jours » : la montée en puissance du métronome Elie Okobo

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Raphaël Habrard

Journaliste pour EuroLeague France et chroniqueur pour Basket le Mag. Fan de l'Olympiakos et de Mathias Lessort. Fan de l'Asvel et des clubs français qui marchent bien en EuroLeague. T'façon le basket c'est de l'art.

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